MOINS C’EST PARFOIS MIEUX

C’est un fait : la consommation de vin dans le monde se casse la binette. Et la France, haut lieu historique de producteurs et de consommateurs, n’échappe pas à ce constat. Imaginez qu’il y a moins de soixante-dix ans, c’est-à-dire à portée d’âge de personnes qui sont encore en vie aujourd’hui, la consommation de vin devenait interdite dans nos… cantines scolaires. Vous comprenez mieux le fossé culturel, économique et sanitaire qui nous sépare de périodes où boire du vin, c’était s’alimenter au même titre que d’absorber des protéines avec un steak. L’enseignement de tout cela ? C’est que sur de courtes échelles de temps, nos comportements peuvent changer. Et que de l’extravagante voire parfois dérangeante opulence, nous sommes passés à la sélection raisonnée. A la qualité, au plaisir de déguster nos produits d’artisans. On boit moins. On boit mieux. Et surtout, on se détend, et on boit frais…