
TOUT L’ART D’OUVRIR UNE BOUTEILLE ET DE NE PAS AVOIR PEUR DE CE QU’IL Y A DEDANS
Le problème d’une bouteille de vin, c’est qu’on ne sait jamais ce qu’il y a dedans. AVANT DE L’OUVRIR !
Alors bien sûr on a l’étiquette :
- on sait d’où vient le vin (plus ou moins précisément : de la région à la micro-parcelle)
- on sait quelle année elle a été produite (sauf pour les effervescents où c’est plus flou)
- on sait à quel degré il titre (à plus ou moins 1 degré)
- on sait qui l’a fait (quand c’est un vigneron. Si c’est un négoce, on le sait moins)
Si on a eu l’idée d’acheter un vin Anima Vinum on en saura encore plus grâce à la contre-étiquette caviste : sensations principales à la dégustation, petit ou gros domaine, récoltes à la main ou pas, vieilles vignes ou pas, meilleur accord mets-vins, etc.
MAIS BON.
Il existe encore des aléas :
- Comment le vin a-t-il évolué entre le moment où je l’ai acheté et le moment où j’ouvre la bouteille ?
- Le bouchon a-t-il influencé le contenu ? (Foutu avec un bouchon couleux, magnifique avec un liège naturel, pas bougé avec un bouchon en liège aggloméré)
- Comment le vigneron a-t-il géré le millésime ?
LE VIN, CA RESTE UN TRUC D’AVENTURIER.
A un moment, il faut se lancer. Les réflexes :
- On sent le bouchon : bonne odeur = bonne nouvelle / odeur de moisissure = mauvaise nouvelle
- On regarde le bouchon = intact ? Ou présence d’infiltrations (risque de bouchon couleux)
- On verse un fond de vin dans son verre = peu d’arômes au nez ? Goût pas habituel = attention risque de vin « bouchonné » !
- Un nez qui sent l’écurie = vin fermé (solution : l’aérer en le faisant tourner dans le verre) OU vin contaminé par une molécule (type Brett), perso, je jette.
Un vin qui vous séduit par son nez : JE FONCE !